Le moulin du vernis
Bénéficiant des vents d’Est (Autan ou marin) et Nord Ouest (Cers) ainsi que de l’écoulement des eaux des premières pentes de la Montagne Noire, Saint Papoul aux confins du Lauragais, outre sa vocation céréalière perpétue la tradition de la transformation de l’argile.
Intimement liés à ces travaux, depuis plusieurs siècles et au début du XIXème en particulier, le territoire communal comptait alors 14 moulins, 8 moulins à vent et 6 moulins à eau.
En 1836, le moulin du vernis -appelé aussi moulin de l’Angel-, au « barri » de Villemagne (sortie de St Papoul, direction Villemagne, à gauche) était « bladier » : il moulinait du maïs (millet) et du blé. Puis il fût transformé et aménagé pour répondre à la demande et aux besoins locaux du vernis. A ce moment là on dénombrait à Saint Papoul pas moins de 4 faïenceries. La poterie y connaissait un grand essor sous l’impulsion du Marquis d’Hautpoul. On y fabriquait aussi des tuiles que l’on disait « vernissées », La matière première provenait d’un minerai à forte teneur en plomb et qui était extrait dans les mines de la Montagne Noire (peut-être La Loubatière qui a fermé ses portes voici une quarantaine d’années). De ce minerai, broyé sous les meules du moulin puis mélangé à divers produits sortait le vernis qui fit les beaux jours des faïenceries, des tuileries et poteries du village et de ses environs. (d’après le Bulletin des Amis de St Papoul 1999)
Aujourd’hui, après plusieurs années de démarches en tout genre, « le Moulin du Vernis » vient d’entrer dans le patrimoine communal à la grande satisfaction des « Amis de Saint Papoul » répondant ainsi à leur vœu de ne pas laisser se disloquer et disparaître ce « monument » de l’histoire locale. Dès lors, on se prend à espérer qu’il pourrait retrouver ses ailes….un de ces jours !
Réf : communiqué de presse « Les Amis » de février 2012
(Photo D.Cabrol)
Un projet de restauration du moulin du vernis est en voie d’élaboration aussi, tous documents, photographies, dessins, informations seront les bienvenus qu’ils soient communiqués par courrier postal ou mail, comme le seront les rencontres, anecdotes, objets qui nous permettraient d’alimenter ce dossier qui, à ce jour, reste hélas très incomplet .
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